impasse N°3 :

 

La croissance des PIB
[obligatoire et nocive]

Accroître ses consommations, c'est épuiser les ressources de la terre qui ne sont pas "infinies".

On essaye de recycler (avec difficultés à cause d'encore et toujours la notion de rentabilité, liée à la rareté relative de la monnaie),

mais même en recyclant, on dépense de l'énergie, avec des seuils minimums. La croissance (toujours plus de consommations) équivaudra donc à "toujours plus d'utilisation d'énergie", donc toujours plus de matériel pour produire cette énergie, etc, etc.

 

Pourquoi toujours parler de PIB ? Et si on abandonnait cet indicateur ?

On aura beau ne plus utiliser un thermomètre, s'il faut mesurer précisément une température, le thermomètre est obligatoire.
Idem pour le PIB qui indique... la richesse ?
Non, car lorsqu'on a une machine à laver qui dure 40 ans, on bénéficie pendant ces 40 ans de cette richesse, alors que dans le PIB ce "calcul de richesse" ne compte que la 1ère année, à savoir au moment de l'achat.

 

Alors à quoi sert de mesurer le PIB ?
A savoir si vous allez (le pays en question) être en mesure de payer vos dettes.

La vitesse de rotation monétaire, le PIB, jouent sur cette capacité à rembourser les dettes (publiques et surtout les dettes privées car ces dernières sont plus importantes).


Mais pourquoi la croissance des PIB est obligatoire ?

Pour une raison mathématique assez simple :

si vous acheter quelque chose à 100 (€, $, £, etc.) et que vous devez revendre 105 pour utiliser ces 5 en plus pour avoir de quoi vivre,

où trouver ces 5 en plus ?

Dans la croissance, que cette croissance s'appelle "les poches du voisin", qu'elle s'appelle "l'endettement", qu'elle s'appelle "vitesse de rotation monétaire plus importante", etc.

Mais quel que soit son nom, elle est problématique.
"Les poches du voisin" veut dire guerre commerciale,
"l'endettement" veut dire "il faudra rembourser un jour, et... plus cher car il y a les intérêts),
"vitesse de rotation monétaire plus importante" veut dire consommer toujours plus, donc détruire toujours plus l'environnement en utilisant plus de ressources,
etc.

 

La croissance (pour financer son salaire, ses revenus) est donc obligatoire, mais nous mène à l'autodestruction.
Et ce n'est pas un "problème politique" mais bien un problème mathématique : 100 doivent devenir 105.

 

Dans une économie monétaire, prétendre avoir une solution pour vivre sereinement [sans la destruction que représente la quête de croissance (obligatoire)], est un mensonge.

 

 

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