impasse N°2 :
La vitesse de rotation monétaire
[obligatoire et nocive]
Faisons une comparaison entre 2 modes de transport :
La voiture, le vélo.
L'usager de la voiture n'a souvent "pas le choix", il est programmé alors pour être une vache à lait :
il paye pour son carburant, pour l'entretien de la voiture, pour l'assurance, pour rouler sur une autoroute, même lorsqu'il s'arrête il doit payer le parking.
Cet usager fait "tourner l'argent" car il doit consommer en permanence (il n'a aucune possibilité de sortir de ces dépenses obligatoires sans enfreindre une loi), ce qui génère des taxes qui repartent ensuite dans l'économie monétaire.
Les publicités pour la voiture et ses domaines annexes (entretien, assurances etc) sont permanentes sur les écrans de télé. Cela s'appelle de la propagande permanente pour faire croire que la voiture est "la liberté, la nature" avec des pubs où la voiture à vendre est toute seule dans la ville ou dans la nature, sans pollution.
Des centaines de millions d'euros rien qu'en France sont dépensés (et participent eux aussi à la vitesse de rotation monétaire).
L'usager du vélo a-t-il l'obligation d'avoir une assurance ? Que dépense-t-il comme sommes pour l'entretien de son vélo ? Pour les réparations lors d'un accident ? Le parking ? Les... autoroutes ?
L'Etat, dans une économie monétiste, vit grâce aux taxes sur les consommations. A-t-il un intérêt financier à promouvoir l'usage du vélo ? NON.
On pourrait répondre que "pour faire des économies, avoir des citoyens en bonne santé grâce à l'usage du vélo, c'est mieux !"
Mais ce serait oublier que dans une économie monétaire, des gens en bonne santé ne font pas tourner le secteur de la médecine... des assurances, etc.
et les accidents de la route participent activement au PIB d'un pays...
Idem pour les pollutions : qu'elle autre motivation à polluer que "la monnaie" ? (avoir des processus qui ne polluent pas coûtent plus cher alors rien ne vaut déverser ses polluants dans la nature. Les procès ? Qui gagne à la fin ? Le chantage à l'emploi [et aux taxes pour les communes].)
Dans une économie monétaire, prétendre avoir une solution pour vivre sereinement [sans servitude (la vôtre ou celle d'un autre)], est un mensonge.
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